La « Belle époque » du PSG « Le Meilleur Reste à Venir »

Le PSG, qui possède le deuxième effectif le plus jeune de Ligue 1 (moyenne d’âge de 23,6 ans), juste derrière Strasbourg (22,8 ans), entend imposer au monde l’hégémonie qu’il exerce déjà en France.
« Cela commence aujourd’hui, nous espérons que le meilleur reste à venir, mais il faut rester humble. Nous sommes la deuxième équipe la plus jeune à remporter la Ligue des Champions après l’Ajax en 1995. Aujourd’hui, nous avons gagné et je pense que toute la France va être fière. Parce que nous jouons à Paris, mais pas seulement pour la France. » C’est le message que Nasser Al-Khelaïfi a transmis aux médias juste avant de quitter l’Allianz Arena.
Un message qui, depuis Paris, s’adresse aussi au Qatar. Après un investissement incalculable depuis 2011 au PSG pour conquérir la Ligue des Champions, son rêve est devenu réalité. Mais il faut désormais faire comprendre que ce n’est qu’un commencement.
L’objectif des dirigeants du PSG est désormais d’installer un cycle, une idée que Luis Enrique a également en tête : « Nous adorerions [le faire], mais nous verrons. Gérer le succès est difficile », a-t-il déclaré à Movistar.
La situation contractuelle du PSG
- Jusqu’en 2026 : Donnarumma, Asensio, Kimpembe, Arnau Tenas, Housni, Lavallée
- Jusqu’en 2027 : Fabián Ruiz, Carlos Soler, Mayulu, Mukiele, Renato Sanches, Mbaye, El Hannach
- Jusqu’en 2029 : Kvaratskhelia, Achraf, João Neves, Vitinha, Zaïre-Emery, Doué, Nuno Mendes, Pacho, Safonov
L’ossature de l’équipe du PSG est en place et seuls quelques ajustements sont prévus pour l’année prochaine, bien que le trio Al-Khelaïfi – Luís Campos – Luis Enrique travaille déjà dans ce sens depuis un certain temps. L’avenir de Donnarumma, laissé en suspens par le joueur après la finale, reste également à clarifier, tout comme celui de certains prêtés tels qu’Asensio, Kolo Muani et Skriniar.
Dépenses en transferts du PSG durant l’« ère QSI »
- 2011-12 —> 104,1 millions
- 2012-13 —> 149,95 millions
- 2013-14 —> 135,9 millions
- 2014-15 —> 49,5 millions
- 2015-16 —> 116,1 millions
- 2016-17 —> 144,6 millions
- 2017-18 —> 238 millions
- 2018-19 —> 185 millions
- 2019-20 —> 95 millions
- 2020-21 —> 50 millions
- 2021-22 —> 68 millions
- 2022-23 —> 147 millions
- 2023-24 —> 450,5 millions
- 2024-25 —> 239,92 millions
- TOTAL —> 2 173 millions
Il est vrai que le PSG a aligné le onze le plus jeune (25 ans et 96 jours) en finale de Ligue des Champions de ce début de siècle. La politique était claire après l’abandon de l’ère des « galactiques ». Mais la jeunesse seule ne suffit pas, il faut aussi de la qualité. Barcola, l’une des révélations de la saison dernière, a été dépassé par Doué, désormais le plus jeune joueur de l’histoire de la Ligue des Champions à réaliser un doublé en finale. Un autre jeune au grand potentiel, Zaïre-Emery, s’est quant à lui retrouvé sur le banc.
Les transferts les plus chers du PSG
- Neymar —> 222 millions
- Mbappé —> 180 millions
- Kolo Muani —> 95 millions
- Kvaratskhelia —> 70 millions
- Achraf —> 68 millions
- Gonçalo Ramos —> 65 millions
- Cavani —> 64,5 millions
- Di María —> 63 millions
- Ugarte —> 60 millions
- João Neves —> 59,92 millions
« Nous pouvons marquer une époque »
Nuno Mendes
« Oui, je pense que nous pouvons marquer une époque », a déclaré Nuno Mendes en zone mixte : « Nous avons un très bon groupe, avec de jeunes joueurs qui ont beaucoup à apprendre ». À ce groupe de moins de 20 ans s’ajoutent des joueurs plus expérimentés, mais déjà au sommet de leur art. C’est le cas de Vitinha, Kvaratskhelia ou Achraf, l’un des leaders du groupe.
La star est Dembélé, sérieux candidat au Ballon d’Or et le premier leader du groupe. Le joueur le plus âgé de l’effectif est Marquinhos, arrivé quasiment avec le projet qatarien en 2013, et qui n’a « que » 31 ans, tout juste fêtés.
Une autre raison de penser que ce PSG peut régner dans les années à venir est l’autorité dont l’équipe a fait preuve en finale de la Ligue des Champions. Et elle a encore une marge de progression. Luis Enrique est l’artisan du changement et du style promis lorsqu’il a signé pour le Qatar.
Après avoir surmonté des problèmes d’efficacité qui ont failli lui coûter l’élimination de la compétition en décembre, la machine s’est mise en marche en janvier pour écarter trois équipes anglaises : Liverpool, Aston Villa et Arsenal.
La victoire aux tirs au but à Anfield, après une défaite à l’aller malgré une domination des « Reds », a été le tournant. Mais le meilleur restait à venir. Un 5-0 en finale de Ligue des Champions, c’était du jamais-vu, et il est difficile de se souvenir d’une telle supériorité dans une finale de Coupe d’Europe.
Le PSG aborde maintenant la Coupe du Monde des Clubs comme l’un des grands favoris. Malgré l’absurdité du calendrier, une autre clé de Luis Enrique a été la rotation. L’entraîneur a utilisé pratiquement tous ses joueurs et la frontière entre les minutes des titulaires et des remplaçants est très mince. L’équipe ne semble pas arriver trop diminuée. De plus, son moral est au beau fixe.
« Nous voulons gagner ce trophée, bien sûr, car il est très important et c’est la première fois qu’il se joue dans ce format », a commenté Luis Enrique. Pour l’instant, il a remporté tous les titres : la Ligue 1, la Coupe de France, la Supercoupe de France et la Ligue des Champions. Le Mondial des Clubs serait le cinquième.