Araujo et Gündogan: Une Grande Tension Au Vestiaire Du Barça
Les Déclarations de Ronald Araujo soulignent le malaise provoqué par les paroles de son coéquipier Ilkay Gündogan.
Ilkay Gündogan à déjà l’habitude de s’exprimer davantage en tant qu’entraîneur qu’en tant que joueur après de grandes défaites. Déjà au Manchester City où il a critiqué l’attitude de l’équipe à plusieurs reprises.
Au Barça, ce n’est pas différent. Les déclarations de Gündogan après la défaite contre le Real Madrid ont secoué le vestiaire par leur sincérité et leur fermeté. “Je veux être honnête mais sans exagérer, car je ne veux pas dire quelque chose de faux. Je viens du vestiaire et évidemment les gens sont déçus après un match aussi important et un résultat aussi inutile. Mais j’aimerais voir plus de colère, plus de déception… c’est une partie du problème”.
Les déclarations de Gündogan était très clair : il ne trouvait pas le même niveau d’exigence dans le vestiaire du Barça que dans celui du Man City. Quelques semaines plus tard, l’Allemand a clarifié le sens de ses paroles : “je ne peux pas influencer la façon dont les gens le prennent ; j’ai dit mon opinion honnête, sans attaquer personne ni rien. Chaque fois que je critique l’équipe, je m’inclus, je commence par moi-même”, a-t-il souligné.
Deuxième épisode : Gündogan et Araujo
Cet fois, après l’élimination de la Ligue des champions contre le PSG (4-1) à Montjuïc, Ilkay Gündogan a également pointé une action très spécifique, l’expulsion de Ronald Araujo qui a laissé l’équipe à 10. “C’est la Ligue des champions. Il est impossible de remonter si l’un de vos joueurs est expulsé. Nous sommes très déçus. Nous sentions que nous avions le contrôle du match avant le carton rouge.
Si c’est une faute, c’est un carton rouge. Je préfère concéder le but ou laisser l’attaquant en un contre un. Il a joué le ballon long et je ne sais pas s’il allait l’atteindre. Je pouvais laisser l’opportunité à notre gardien et qu’il nous sauve ou même concéder un but. Se retrouver à 10 si tôt dans le match vous tue”, a-t-il déclaré.
Les réactions n’ont pas tardé à arriver : Jules Koundé a souligné l’importance de ne pas individualiser les victoires et les défaites. “Une immense déception de ne pas se qualifier pour les demi-finales alors que nous avions tout pour le faire. D’ailleurs, nous gagnons en équipe et nous perdons aussi en équipe, Sergi Roberto a pris la parole aussi: “Maintenant plus unis que jamais, nous gagnons et nous perdons tous ensemble”.
Araujo Répond Aux Critiques
Ronald a affirmé la tension dans le vestiaire du club catalan : “Je préfère garder pour moi ce que je pense. J’ai des valeurs que je pense qu’il faut respecter”. Un malaise évident qui devra être géré en interne et si Gündogan, comme il l’a déjà fait après ses paroles lors du Classique, tente de nuancer ce qu’il a dit.
